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PORTRAIT DE COMMUNE

La vue sur le Léman, trésor des «Cancoires!»

Les autorités ont veillé à la rénovation des centres.

nous sommes devenus très bons.» Il y a encore 15 ans, une seule ligne de bus reliait Belmont au chef-lieu, une fois par

demandes des habitants. De là notre dé- cision de créer des cantines, des crèches, des centres d’accueil», énonce le syndic.

heure. Dé sormais des lignes assurent également des ser- vices depuis Pully (et bientôt Cully) pour un total de cinq à sept bus par heure. «Nous avons le minibus au plus fort taux de remplissage des Transports publics lausan- nois», s’enorgueillit le syndic. Tout cela a un prix: «La con­

A l’écouter, rien n’est impos- sible au bon sens vaudois. Mais avec quel argent? «Cela a été possible grâce à la hausse de la population, qui a repris à la fin des années 90. Nous aurions pu baisser les impôts, nous avons pré- féré avoir les moyens de continuer d’investir pour le

«Nous pou- vons être considérés un peu bobo, mais pas bling-bling.»

bien de la population.» Paroles d’un syn- dic en poste depuis 1992, le mieux réélu de l’agglomération en 2016! La même vision a permis à la commune de ne pas s’éloigner de Lausanne. Il est loin le temps où une voiture et un permis de conduire résolvaient tous les pro- blèmes. «En matière de transports pu- blics, nous avons longtemps été faibles,

tribution annuelle de notre commune de 3600 habitants aux sociétés de trans- ports (TL, CFF et CGN) s’élève à environ 1,2 million.» La commune compte deux tiers de pro- priétaires, pour un tiers de locataires. «Nous pouvons être considérés un peu bobo, mais certainement pas bling- bling», distingue Gustave Muheim. La

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